Le jardin des Grand'mères Cèdres

Faire avec le temps qui passe, le temps qu'il fait...ses concordances, ses conjugaisons, son haut verbe et ses sujets.

      Tous les temps et le temps qui passe : les jours, les saisons...

  L'héritage arboricole de ce lieu (Gleditsias, Sophoras, Cèdres de l'Atlas, Chênes, Marronniers, tilleuls, Erables etc...) et sa topographie influencent divers situations atmosphériques : sec / humide, ombragé / ensoleillé,

fraicheur / chaleur, et sa configuration - plat ou vallonné, sous-bois et prairies - montrent sur une surface  peu vaste, une grande variété de plans  paysagers.

 Quelques zones sont laissées en herbes hautes puis coupées à la faux, les autres pelouses lorsque celles-ci s’y prêtent, sont tondues avec une tondeuse manuelle (parfois)...

Les haies sont aussi taillées régulièrement à la cisaille à main.

Le silence et la non agression au sol et aux végétaux font partie de l’atmosphère d’un environnement que l’on souhaite paisible.

Ce jardin à été pensé pour être attrayant en toutes saisons -  éclaircissement, épanouissement, foisonnement, dépérissement...

Hiver : le temps d'une éclaircie. Une place importante est laissée aux arbres et arbustes persistants : Quelques plantes sont déjà en fleur en pleine hiver : Ellébore "rose de Noël", Viburnum Botnentens, Mahonia Charity, Jasmin d'hiver, Viburnum Tinus...

Restent les volumes verdoyants des Ifs, Virburnumes, Palmiers de l'Himalaya, Lauriers, Aucubas, Buis, Lierre, Nandina, Abélia, pins Sylvestres, Lonicéra, Cotoneastère, Sapins, Cyprès, Cupressus, Rhododendrons, Eléagnus, Escallonia, Euonymus, Photinia etc... sous la futaie effeuillée.

Printemps, été : le temps des couleurs ; de l'épanouissement du foisonnement et de l'obscurcissement... on retrouve la profusion, le mélange, l'extravagance des conquêtes végétales...et les angoisses du débordement.

Automne : c'est le temps des couleurs et de la dissolution ; l'éblouissement, en lentes dispersions, reste tenace avec les brumes, les vents, les pluies et parfois la neige. il y a aussi de grands instants de pleine lumière et de très long silence...où ce brouillon repose tranquille.

Au fil du temps... mois après mois...